Couplet 1 Les rappeurs parlent mais n'agissent pas Rares sont ceux qui agissent en parlant. Cela dit en passant, moi j'écris par passion. J'ai l'talent de Maupassant, Le Horla dans le caleçon. Je ne parle pas j'agis, rien ne se passe par magie Je ne suis pas passager, je ne me suis pas assagi Si tu ne veux pas t'acharner, tu feras un passage à vide Tu feras garage à bites dans une baraque à frites. Han ! Les bons conteurs ne font pas les bons artistes. Les bons comptes ne font pas les bons amis. Je tire une p'tite taf, et pis Paf, épitaphe Mother Fucker respectable qui provoque l'épectase C'est la mauvaise langue contre les biens pensants Fuck le Rap Conscient, j'n'ai aucun cas d'conscience En aucun cas je consens à ce qu'on me fasse confiance Quand je fais cas de non sens, j'fais que du Rap bon sang, Han ! J'ai déjà des compétences, pas besoin de compliments Et si l'espoir fait vivre appelle moi le bon vivant Tellement vivant que je pourrais baiser des morts vivants Et cracher sur leurs tombes comme ferait Boris Vian Le temps c'est de l'argent, je perd mon temps à le gagner Je veux devenir riche par la force du poignet J'ai le flow NBA, je met la main au panier J'claque des dunks #AllStarGame, les Tonys gueument au parquet. Mes obus se prolifèrent, cet opus est reliquaire Je me retire et je réitère "Mais oui c'est clair !" Je suis fils de Lucifer, j'ai des vices, je vocifère J'ai stoppé les somnifères, viens dans mon insomnie frère ! Sample "Ah! Comment marier mon amour pour la musique et le fait que je sois un obsédé sexuel" "Pourquoi est-ce que j'ai une érection ?" Couplet 2 On me reproche de choquer mais ceux qui y croient sont dans l'erreur. Je ne cherche pas à choquer mais à provoquer dans tous les sens du terme. Je décris mes joies, mes choix, mes rêves, mes peines, mes peurs. Je veux faire battre votre cœur avec ma fougue d'adolescent pubère Je cherche à impressionner, simplement à impressionner. Ce qui me différencie de vous, c'est que je suis un passionné. Arrêtez de rapper serait un crime passionnel Alors allez vous faire baiser, n'y voyez rien de personnel. Je rap pour le plaisir, et toi pourquoi tu rap ? Putain de quoi tu parles ? Mais dis moi pourquoi tu baves ? Mon amour pour cet art est incommensurable En mode Kawa Bounga, j'lui fait tout le Kama Sutra Je fais ce qui me plaît, peu importe si ça plaît pas Peu importe si ça paie pas, je redescends sur Terre j'peux pas tomber plus bas. Tombé de mon plumard, j'ai encore mal au dos. Mal au ne-cra, tu veux d'la téine-pro ? Prends de la déine-co. Je suis un insensé, toujours tenté dans l'instant T. Je me consume et je consomme comme si c'était jamais assez. Je rap ma chronique, passé-présent-future au Microscope. Entre rimes nostalgique et anachronique. Le Dormeur doit se réveiller. Libérez-moi de ce rêve éveillé. J'ai le cerveau rayé, la tête sous l'oreiller. Depuis combien de temps suis-je en hyper-sommeil ? Noyé dans les flammes je plonge ma tête dans le cendrier Je me taillade au dessus des pages et je regarde mon sang briller Le Rap c'est pas la messe, je ne suis pas là pour prier Je m'approprie le Rap, mon rap ne vous est pas approprié. J'ai pris de la bouteille, j'me suis embouteillé. Mon flow c'est mon eau de vie, ma vie c'est mon Odyssée. Putain quand je pense au shlag que j'étais au lycée J'avais la tête et le cœur aussi brisés qu'les os d'Cissé Stilnox codéine et paquets d'clopes par paquet d'paquets. OCB Slim, Skunk et tonc', j'suis au taquet taquet J'suis attaqué -taqué, j'ai l'impression d'être traqué traqué. Ce son c'est juste un puzzle de songes d'un détraqué tracké C'est comme passer de Bisounours à Pedobear, j'suis bipolaire. Je monte au septième ciel en faisant l'hélicoptère Armé de rimes épistolaires, MC éclipse solaire Je biffle la langue de Molière, ma bite dans le dictionnaire Artiste enragé beaucoup plus qu'engagé Je vais cracher dans vos trachées Ni porte-parole, ni messager, j'envoie des bouteilles aux naufragés Mon chemin est tracé, ne venez pas m'outrager sur mon putain de trajet À vos règles erronées je viens déroger en roulant tout un tas de mécaniques orangées Sample ‎"Pourquoi est-ce que j'ai une érection ? ‎Sexuel., POURQUOI EST-CE QUE J'AI UNE ÉRECTION ?!"

Lyrics : Eternel Rêveur : Alors comme ça tu penses que j’vais perdre Que je n’atteindrais jamais mes rêves C’est du fond de l’enfer que je forge mes vers Pour piétiner la concurrence Donnez-moi du pain et des jeux Mettez des étoiles dans mes yeux Faites monter mes phases dans les cieux Je ferai la différence J’ai fais des kilomètres et des kilomètres, c’est qui le maître ? Je slalome entre les lignes et les lignes et les lignes, le yin et le yang Ramène l’éthylotest, c’est qui le best, j’suis Evil Dead Pyrotechnique de l’école du micro technique qui maîtrise le big et le bang, ma bite je trempe dans le Styx, renaît des cendres du Sphinx, maître du genre je sonde La concurrence aussi profondément que les textes de George Sand Quand je rentre en scène les yeux remplis de sang phosphorescents Tes globules blanc partent en pogo, ne te fais pas trop de mauvais sang Jil : Une armée d’ombre fait face à moi Qui veut ma tombe prépare sa croix Je fais ce que j’aime et j’aime ce que je fais Qu’importe qui s’dresse contre moi Eternel Rêveur : Biffle Biffle Juice Juice, j’adore cracher dans la bouche A quoi bon gâcher sa salive pour cracher dans la soupe Je pourrais clasher tout un crew, les faire cacher dans un trou Mais pourquoi faire quand je pourrais tout d’un coup les décapiter tous d’un coup Avec une cuillère à soupe car j’en ai rien à foutre J’viens écraser la foudre avec une tapette à mouche Et je ke-ke-ken le ga-ga-game En dansant le French Cancan avec le costume du KKK Je te fais vibrer car je peux faire rimer « Belle Belle Belle » avec « Vram Vram Vram » Je m’en bats la race de la Punchline c’est pas pour ça que je rap à la base Donc Che-Check Out ma mélodie comme Rakim car je vis pour la rime Tu veux de l’insulte gratuite ? Suce ma bite dans un sac plastique Je suis aussi vert que Hulk le jour de la Saint Patrick Jil : Une armée d’ombre fait face à moi Qui veut ma tombe prépare sa croix Je fais ce que j’aime et j’aime ce que je fais Qu’importe qui s’dresse contre moi Une armée d’ombre fait face à moi Des catacombes t’entends ma voix Je peux te faire taire, je sais que je peux l’faire Si t’en a le cran, fais face à moi

Yo, yo, yo Je bâtis mon empire à la sueur de ma montre J'ai vu ces MCs fauchés poster sur le mur de la honte. Ils sont bloqués dans leurs temps. Quand je rap le temps s'arrête. Ta carrière transpire sous la casquette puis tire sur la gâchette J'ai fait pousser mon art sans graine. Mon âme est partie. J'ai perdu 100 grammes sans dec', sans traîner la patte. Ma tête dans le grinder, j'ai le cerveau qui s'engrène. J'ai laissé quelques traînées de sang sur l'asphalte. J'arrive dans ce game avec une brouette. Dans les poumons, j'ai des trous d'boulettes, les moutons vont brouter le goudron Ta mère la truie me nourrit au lait d'vache. Ces PDs sont tous falsh, trop vexés quand j'les clash. J'enfile ces Klinex en peaux humaines jusqu'à l'abdomen. Ta musique est inhumaine, j'préfère sniffer d'la cire humaine. Toujours dans ma ligne directrice. Mes rimes électrisent La chaise MC sur laquelle tu es assis. La basse tabasse, je casse l'instru. Si tu m'invite pas dans ta baraque, je tape l'incruste. Ta clique est sous ventoline. L'hémoglobine dans ta rétine quand j'assassine la bande magnétique sur fibre optique. Rimes en numérique avec mes répliques en extra-diégétique et l'équipe dans l'générique. Et j'mets tout dans c'putain d'disque, mon rap un putain d'vice. Le tien ta descendance, que ce fils de putain m' suce. Ils se disent underground mais le public en redemande. Ici c'est l'underground de l'underground regarde comment le crowd grandit. Quand je brandis le SM58, sceptre électrostatique. Mon chant magnétise le champ magnétique. Plus radio libre que tabloïd, je kick le mic cardioïde. Coït sur coït sous corticoïdes. 6h66, c'est l'heure du vice à Mégalopolis. En pleine forme j'écris des anaphores dans l'euphorisme. Je suis l'aîné ingrat, type 7 de l'ennéagramme. En casquette, en plein set je viens péter un câble. J'suis le César des césures, Cerafat à ses heures. J'viens rassasier Shérazade chez Sésame à 16 heures. J' fais du bon son, celui qu'les puristes n'aiment pas. Ils disent "Le Savoir est une Arme" mais ne dégainent même pas. Je vais là où ces petites putes ont peur d'aller. Je suis ce Salvador Dali, ce sale rappeur damné. La noirceur du piano, l'encre sur le papier. La Lune sur la table de chevet, éclairant la tâche achevée, archivé. C'est archi vrai, je suis archi frais. Sur le plus haut trône du monde, redoute la poussée d'Archimède. Ça pour chiffrer, il y a du monde. J'ai baisé le temps, cette pute a accouché d'une bombe. J'appuie sur le détonateur, j'vais tout faire exploser à partir de maintenant. Le Futur c'est Maintenant.

Couplet Râ-Guël C'est la dernière fois que je t'ai vu Tu es parti par-dessus les cieux Sans qu'aucun message ne nous soit parvenu Pour expliquer ton geste malencontreux Quels soucis rencontrés ? Pas de compte-rendu T'as rejoint la de-meurt, triste à pleurer Le choc de l'horreur, à l'orée de l'inconnu La Vie ne tient qu'à une corde, apeuré Tous touchés, de près ou de loin, phénomène Moderne, Je me suis retrouvé bizut, Surtout sur le cul, ça frappe sa peine A un moment inopiné de manière impromptue Qu'est-ce qu'il se passe avant ce trépas voulu ? Avant le nœud coulant, avant un vœu funèbre Peut-être des ténèbres, peut-être un pli de vertèbres Sous le poids des habitudes, du contenu vide D'une société qui se matérialise Routine confortable, le suicide en serait-ce le dû ? Je raisonne et résonne l'orgue d'église D'un cœur fendu résulte des êtres tendus J'émets que des hypothèses non tenus Limite ténue entre l'acte et la pensée Devant le fait accompli, nous voilà perdu Accroupi à tout prix, on cherche à décompresser Décontenancé, stressé, mettre un terme à son vécu Avec du fil tressé, d'éclats à déchus La poutre grince, morbides allées et venues Ce matin, un Homme s'est pendu Couplet Éternel Rêveur Dernière nuit blanche, dernière insomnie. Dernier silence, dernière symphonie. La sentence est inévitable. Le sang d'encre est inextricable. Assise sur la balançoire, elle se tient là les bras en croix. La Faucheuse en talons noirs. Pleurant de tout son être sur le sol, le corps tremblant de soubresauts. Le soleil vertical répand sa lumière sur le seuil. 5 heures du mat', le sac est prêt bien habillé. Syndrome de la roulette russe, balle dans le barillet. Dernière signature sur la lettre sans ratures. Du plomb dans la tête, des migraines carabinées. Les premiers rayons d'Avril illuminent la pièce. Le piège serait de rester assis sur la chaise. Attendre les bras tendus que quelque chose arrive. L'esprit doit se montrer subtil quand commence Avril. Se lever, rentrer dans la chambre sur la pointe des pieds. Déposer un dernier baisé sur leurs joues, les lèvres couleurs pourpre. Par peur d'être épié, vérifier si la porte est bien fermé sinon faudra se mettre à genoux, chercher une sortie de secours. Faire patte de velours avec le garde-fou, prendre la cartouche. Fermer sa bouche car caudine est la fourche. Rester sous la douche ou pleurer sur la touche. Prendre la mouche, se déraciner avant de dormir sous la souche. La tempête avant le calme, le nirvana après le chaos. Vaincu par KO, faut penser à résilier le câble. Vivre un cauchemar avant de se remettre à rêver. Passer le point de non-retour avant la ligne d'arrivée. Quitter le village pendant que le coq dort. Ironie du sort, passer d'vant la demeure du croquemort. Rentrer dans la forêt, pas trop loin pour y être retrouvé facilement. Tous les ans, à chaque printemps, des fleurs y seront déposées. Poser l'canon sous le menton, pressé de tirer sa révérence. Moment de détente entre la tristesse et l'espérance. Faire péter les décibels au chant des sirènes. Elle était si belle.

Couplet 1 Vorace comme Horace,je suis un porc du troupeau d'Epicure Ca se ressent dans mon écriture J'ai le vice et la verdure, je vis d'amour et de luxure, Le lendemain m'aura sans doute à l'usure Je vis en Jet-Lag dans ma Fast Life Sur ma tombe sera gravée YOLO précédée d'un hashtag J'ai baisé ma vie comme j'ai baisé ces femmes pour le divertissement Jusqu'à l'étourdissement et l'abêtissement Cette femme est appétissante, gisant sur le lit blanc, jouissant Jusqu'à l'épanouissement et l'évanouissement, Symphonie de coït jusqu'au silence assourdissant. Sous la lune éblouissante, marquant mon aboutissement Chaque nuit une nouvelle histoire mais toujours la même Demain soir ne sera qu'un souvenir de la veille Je croque la vie accueillante, après m'être recueilli Auprès de cette rose fanante qui ne demande qu'à être cueillie Refrain Je dois modérer mes idéaux Et cultiver mon propre jardin Mais rassasié comme un Windigo Je dois assouvir ma faim Elle m'a donné son numéro Mais je l'effacerais demain Je sais que ça n'ira jamais plus loin Jamais plus loin Couplet 2 J'aimerais vraiment savoir ce qu'est vraiment l'amour Une lubie d'adolescent ou une erreur de parcours Je suis tombé amoureux et j'ai eu du mal à me relever J'ai mis du temps à me pardonner plus qu'à lui pardonner Conte philosophique,rite initiatique Doxa sous forme de multi-syllabiques, j'aimerais prendre des risques Être extatique au lieu de rester statique Est-ce moi qui l'effraie ou est-ce ma zik' ? Je change aisément de masque, poker face, joker face, splendide J'ai d'la candeur comme Candide Tantôt pervers narcissique, tantôt romantique Peu importe la couleur du M&Ms le goût reste identique Ses yeux brillent comme dans Amateur Allure Je suis lancé c'est impossible de ralentir l'allure Je vois le soleil se lever, je dois vite me dépêcher De rentrer, laver ma bite et mes péchés Refrain x2 Je dois modérer mes idéaux Et cultiver mon propre jardin Mais rassasié comme un Windigo Je dois assouvir ma faim Elle m'a donné son numéro Mais je l'effacerais demain Je sais que ça n'ira jamais plus loin Jamais plus loin

Couplet 1-Decko M16 Je n’suis qu’une particule de son, un atome de musique. Joue pas les donneurs de leçons, c’est à l’auditeur d’être lucide. Charbonneur comme à l’usine, si j’frappe le laiton vibre. Tue-moi d’un coup d’fusil, on n’attrappe pas l’éléctron libre. Tu m’a croisé en bas d’ma tess ou dans un squat à graffiti. Soit dans un club posé trop frais ou dégaine crade en Rave Party bah ouai ! J’suis toujours d’la partie surtout quand la dinde est farcie. L'État nous saigne, la Rue nous baise mais nous on s’enjaille à Place Darcy. Ivre, je me libère de mes fardeaux. L'État sait qu’j’ai des ailes dans l’dos et donc il me plombe le cerveau. Ils aimeraient tous faire carrière, mais ils ont qu’des messages bancales. Tu manies la langue de Molière, j’suis chaud pour un massage buccale. J’agis comme une onde, tu n’captes pas tout c’que j’émet. Si mes pensées sont sombre c’est qu’on m’a pris tout c’que j’aimais Laissez moi seul dans mon délire, je n’suis qu’un électron libre Il est impossible d’asservir les électrons libres Refrain-Éternel Rêveur C’est bandant d’être indépendant, je dicte mes pas Je fais mes choix, en réfléchissant c’est peut-être ça qui vous dérange, en Même temps je ne vous laisse pas le choix J’vois de la bave sur le sol, je crois qu’on parle de moi. Je suis un attaquant sur son propre terrain. Je trace les lignes, j’ai mon destin entre mes mains. Qu’importe le chemin j’resterai l’même quoi qu’il advienne. Et cette vie freestylisée restera mienne. Couplet -Éternel Rêveur Je bats le fer à coup de bite sur l’étau J’ai comme une envie d’étouffer un pédophile avec son étole. J’ai de l’ADN d’Alien dans les gênes, j’envahis les chaînes et les ondes hertziennes Et ken le game à la petite cuillère, again and again and again and again And again and again and again, j’me déchaîne de ces chaînes, j’ai besoin d’oxygène. Je mange de l’hymen sans gluten, je suis le Croque-Mitaine qui donne des migraines aux mitaines. Tes neurones paniquent, tes neurones palpitent, tes neurones s’calcinent. J’ai des pote-ca suisse, j’ai de la vaseline, fais dodo ma p’tite, tes deux mômes s’agitent. Je m’introduis par tous tes horribles orifices tel une pile électrique. Tes oreilles saignent comme si t’écoutais mon seize dans un Glory Hole. Je bois mes rêves dans des verres de flash et mon stylo s’éclaire. Sextape en mode POV ou en mode Witch Projet Blair. Je baise qui je veux, si je veux, si je tombe amoureux j’me relève haineux. Mais quand je reviens dans le jeu c’est malheureux je reviens c’est dangereux le Courant ne passe plus entre nous, j’ai d’quoi péter les plombs. J’enlève mes pompes, je mets mes tongues et je joue à saute-mouton avec des tombes. Refrain-Éternel Rêveur C’est bandant d’être indépendant, je dicte mes pas Je fais mes choix, en réfléchissant c’est peut-être ça qui vous dérange en Même temps je ne vous laisse pas le choix J’vois de la bave sur le sol, je crois qu’on parle de moi. Je suis un attaquant sur son propre terrain. Je trace les lignes, j’ai mon destin entre mes mains. Qu’importe le chemin j’resterai l’même quoi qu’il advienne. Et cette vie freestylisée restera mienne. Couplet 3 Decko M16 Electron libre, pour certains j’mène une vie indécente Car depuis mon adolescence, j’écris d’une plume incandescente . Pas là pour montrer l’exemple à d'inutiles vils répliquants. J’ai du respect pour les savants car eux s'arment intelligemment. Eternel Rêveur Rafales de multi-syllabiques qui mutilent ta clique dans de multiples tactiques. Volatiles et versatiles, mes vers salissent dans d’ultimes pratiques phalliques. Je rentre dans ta vie comme dans un film, comme dans ta fille Quand elle dort, j’la fais saigner comme dans Carrie. Carrément ça va se répandre dans sa chambre comme dans Shining Un éclair de génie jaillit, j’imagine un smiley sur son visage ébahi, bye ! Quelle belle saillie, cette belle essaye de fuire mon canif, mais pourquoi donc cet air si sérieux ?! Decko M16 Electron libre, pour certains j’mène une vie fascinante Mais depuis ma plus tendre enfance j’fuis la spirale d’une grande descente Et j’tourne en boucle comme un sample, le changement c’était il y a vingt ans. Allez donc dire aux ignorants que leur bonheur est mal entendant. Refrain-Éternel Rêveur C’est bandant d’être indépendant, je dicte mes pas Je fais mes choix, en réfléchissant c’est peut-être ça qui vous dérange en Même temps je ne vous laisse pas le choix J’vois de la bave sur le sol, je crois qu’on parle de moi. Je suis un attaquant sur son propre terrain. Je trace les lignes, j’ai mon destin entre mes mains. Qu’importe le chemin j’resterai l’même quoi qu’il advienne. Et cette vie freestylisée restera mienne.

Couplet 1 Mes feuilles sont blanches comme mes nuits Je suis mon propre pire ennemi Perdu dans mes inepties Mon stylo fait une crise d'épilepsie AH ! Trop d'pression, vision périphérique J'vesqui les flics Parano je parle à l'aube Et si je pars là haut j'aurais perdu l'esprit d'équipe Ce soir je sens que j'vais me Michel Berger Pour quelques mots d'amour en MP Quelques mots d'amour en MP Notre silence radio me fait gamberger J'ai la tête qui éclate J'voudrais seulement dormir J'prends du Stilnox, j'dors sur du Slipknot Dans l'oeil du cyclone j'crève l'oeil du cyclope Refrain X2 Je frappe jusqu'à ce que mes phalanges saignent Phalanges saignent BURNOUT Je frappe jusqu'à m'en péter l'arcade Péter l'arcade BURNOUT Couplet 2 Je laisse la colère m'envahir J'suis resté trop longtemps passif Je me sens trahi, je me sens sali Comment puis-je être autant naïf ? AH ! Je suis trop con, j'en ai conscience Comment ai-je pu te faire confiance Trop bon, trop con, trop bon Trop Non ! Je n'ai plus aucune contenance J'espère trouver la force de te pardonner Pour l'instant tu me ressors par le nez Tu me ressors par le nez Pas étonnant que tu te sentes abandonné Siphonneuse funeste Tu as pris mon ami J'prends d'la hauteur comme Louis de Funès La main sur le coeur, c'est tout ce qu'il m'reste Refrain X2 Je frappe jusqu'à ce que mes phalanges saignent Phalanges saignent BURNOUT Je frappe jusqu'à m'en péter l'arcade Péter l'arcade BURNOUT Pont X16 Retiens-toi, Ne craque pas Refrain X2 Je frappe jusqu'à ce que mes phalanges saignent Phalanges saignent BURNOUT Je frappe jusqu'à m'en péter l'arcade Péter l'arcade BURNOUT

Couplet 1 Te souviens-tu cette Pute que t'as baisé dans les toilettes du lycée Le 7 Mai 2008, t'avais 16 piges bientôt 17 Elle est belle ton odyssée, vaut mieux rester zen Tu l'as prise à 4 pattes dans l'bat' STL Fais pas d'excès d'zel, pour si peu tu te faisais péter l'zen Quelques jours après tu f'sais ton premier test HIV Avoue que cette première fois était à chier Depuis t'as perdu du poids mais c'est pas grave, faut rester svelte Te souviens tu du regard de ton père déçu ? Quand t'as raté ton BAC et arrêté tes études ? Putain c'était dur. Fini le temps où tu Falsifiais tes propres bulletins, mais dans ces cas là, vaut mieux rester tût L'école c'était pas vraiment ta tasse de thé Le calcul mental était trop casse te-tề Très immature selon la prof de littérature "Arrives tu à te relire malgré tes ratures ?" Pétasse s'te plaît Couplet 2 4 Avril 2013, devant le bar de l'Univers Tu sirotais ta demi-bière grenadine dans un petit verre Tu revenais d'un concert que t'avais fait Dans ton ancien lycée avec tous tes confrères du PPC Te souviens-tu de cette scène ? Ses premiers mots furent "Franchement t'es plus petit que sur scène" Bref Elle t'a marqué, t'as passé toute ta soirée à la charmer Après tu l'as traquée sur FB comme un acharné Premier RDV, le soir tu es resté chez elle et vous ne vous êtes Plus quitté de tout l'été, c'était ton premier amour Elle te remplissait d'ivresse, tu voyais la vie en double Le temps s'était arrêté, elle te laissait hébété Cette histoire t'as achevé, tu as longtemps écrit sur ce triste thème Des phases du genre " Mon amour n'a eu d'égal que ta lâcheté" C'était il y a longtemps maintenant, faut qu'tapprenne à t'pardonner Rappelle-toi la première fois ou elle t'as dit "Je t'aime" Couplet 3 25 Décembre mil neuf cent Quatre vingt dix huit, il me semble que t'a perdu ton innocence Court-circuit dans le cortex, coupe-circuit dans le corps Secousses sismiques dans le coeur, prêt à s'extirper du torse mec Te souviens-tu ? Ton grand père penchant sur le lavabo, Il avait la main bleu, prêt à passer l'arme à gauche Ta grand mère en pleurs implorant la grâce à Dieux Sa miséricorde, sa misère est forte, tu peux la lire dans ses yeux Ces fils de putes de pompiers mirent un temps fou à venir sur les lieux Massage cardiaque et défibrillateur; prépare-toi à dire Adieu Ta famille chante en choeur la douleur et toi tu cries sans voix On t'annonce l'heure du décès, à l'heure du dessert Tu détestes les mois de Décembre depuis cet incident Noël a un goût de cendre; ça a sûrement une incidence T'avais 7 ans, ce jour là t'y a perdu ton grand pére et ta foi Petit tu as grandi trop vite et ça s'voit

Couplet 1 Je me prépare pour un long voyage. Dans la nuit, hors du temps. J’ai d’la Jäger Monster dans mon breuvage. Sous la pluie, sous le vent. J’ai des étoiles plein les yeux. Elles brillent de mille feux. J’ai mis les voiles vers les cieux. J’ai fait un voeu et mis le feu. Je m’enrage sous l’orage. Les gens sages me dévisagent. Je propage mes images Sur des pages, mon héritage. La Lune est pleine comme moi, la Lune est grise. La Lune est belle comme toi, la Lune est prise. Sa lumière guide mes pas, mais l’espace nous sépare. Se soumettra sous mes draps, c’est comme ça qu’elle s’épare. Refrain Je regarde le ciel et je rêve de m’envoler. Je rêve de m’envoler dans une belle randonnée. Viens je t’emmène te promener. Je regarde le ciel et je rêve de m’envoler. Je rêve de m’envoler, oui je rêve de m’envoler. Viens je t’emmène te promener. Couplet 2 Je regarde le ciel, je me sens si p’tit. Devant l’immensité je reste sceptique. Un chat dans l’espace, j’ai vécu sept vies. Je n’aurai jamais cru vivre cette vie. Mais cette vie c’est la mienne, semaine après semaine. J’ai usé mes semelles, j’ai rusé le soleil. Je manque de sommeil, la banque me surveille. Je suis à découvert à des années lumières de mes rêves, de tout ce pourquoi j’m’use. Je suis jeune, faut qu’j’m’amuse, je cours après ma muse. Ma musique ne m’amuse plus autant qu’avant. La vie est un cercle, faut qu’je retrouve l’étincelle. Je recherche la chaleur. Sous la lune du chasseur. Elle est si pâle, argentée. Animal blessé sous les balles argentées. Refrain Je regarde le ciel et je rêve de m’envoler. Je rêve de m’envoler dans une belle randonnée. Viens je t’emmène te promener. Je regarde le ciel et je rêve de m’envoler. Je rêve de m’envoler, oui je rêve de m’envoler. Viens je t’emmène te promener. Refrain 2 (Canon) Je ne sais pas où je vais. Mais je sais d’où je viens. Je sais où je veux aller. Je sais où je veux aller.

Couplet 1 Bienvenue dans ma transe. Dans ma tête je suis un tas de tarés, tu veux savoir ce que mes Tarés pensent Je ne suis pas sûr ce-mé que je vais aimer ta réponse, ta raie Transpire, pire que pendant des fouilles au corps, Encore un bang, tu douilles encore, est-ce que ton corps Fait corps avec une coquille d’escargot tu doutes encore. Prêt à vendre tes bijoux de familles pour te faire des couilles en or. Refrain Encore une latte, encore une bouffée. L’herbe est étouffante, mon coeur est essoufflé. J’inhale des vapeurs, j’ai peur de m’évaporer. Vidé de verre en verre à chaque fois que je m’évade, ok J’arrive tout feu tout frais, j’étouffe mais j’ai tout. Le Sheitan sous la soutane a très envie de jouer. Je souffle du soufre et fous le feu aux poudres. Il est temps de jouer carte sur table et d’aller me coucher. Couplet 2 Les aiguilles dansent sous les spots telles des serpents sur le sol. Quelques shlags, quelques spasmes, quelques ca- -resses sur les fesses de quelques tass. Des coûts d’Taser, quelques casseurs Quelques personnes s’font des toncs avec des couv’ de Sparse. Les ecstas sont exquis, la camisole est chimique. L’estomac bourré de tricks, le trip est épileptique. Je souffle mes bougies sur un gâteau afghan. Autant servir un space cake sur un plateau d’argent. Je veux me connecter dans la matrice d’une amatrice. L’antenne est brouillée, je vois plein de parasites. Hum, ta chatte sent la paraffine, viens goûter au paradis. Qu’est-ce que tu aimes dans la vie, voilà ce que la tass’ m’a dit : “La pipe et la vodka !”, la bitch elle adore ça. Elle siffle ça comme ça, la vie elle adore ça. Elle sniffe ça comme ça, la C elle adore ça. La bitch elle adore la bite et la ganja ! Aow ! Je la ramène dans les chiottes dégueux. A part des OCB il y a pas d’papier, j’me suis essuyé sur ses cheveux. Mais d'où vient toute cette beuh, elle se pique sous mes yeux. Ma question préférée : mais putain d'où vient toute cette beuh !? Je tousse, ah putain nan. Tout s'éteint brutalement. Refrain Encore une latte, encore une bouffée. L’herbe est étouffante, mon coeur est essoufflé. J’inhale des vapeurs, j’ai peur de m’évaporer. Vidé de verre en verre à chaque fois que je m’évade, ok J’arrive tout feu tout frais, j’étouffe mais j’ai tout. Le Sheitan sous la soutane a très envie de jouer. Je souffle du soufre et fous le feu aux poudres. Il est temps de jouer carte sur table et d’aller me coucher.

Couplet 1 Je veux vivre ce truc à fond jusqu'à ma dernière pulsation Le tempo le tempo libère mon imagination Mon inspiration me rappelle que ma musique vient d'un champs de béton Qu'elle me relève quand je bé-tom Les teubés, les bouffons boufferont ce que je leur prépare Ce qu'ils appellent de "l'art" j'appelle ça de l'étron, parole d'électron Libre, suivre la tendance j'appelle ça des moutons Des grains de beauté j'appelle ça des boutons Souillons ces souillons à coups de crayons sur le brouillon Couillonons ces couillons à chaque son que nous maillons Taillons ces guenilles en haillons sur le hayon du camion J'ai le micro scié sur le microsillon, logo sur le médaillon En adamantium. Tu veux négocier ? T'auras nada mon pote, t'as beau t'égosiller Vous pouvez citer mes citations sans hésitation Sans explication, je ressens l'excitation Refrain Quand j'écris je renais L'inertie prend le relai Je rap ma vie comme si j'en rêvais Et si il faut l'refaire j'le r'ferais J'ai pas besoin de regret Même quand j'essuie mes revers Quand j'écris je renais L'inertie prend le relai Je rap ma vie comme si j'en rêvais Et si il faut l'refaire j'le r'ferais Quand je gagne j'suis refait Je suis mon propre reflet Couplet 2 J'écris pour me sentir vivre, pour me sentir libre, pour me sentir vibrer J'ai de la suite dans mes idées, beaucoup d'inventivité Mais ma créativité 'doit être infantilisée J'attrape mes vers au vol par peur de les voir se volatiliser Par peur de les voir se faire manipuler par d'autres rappeur Mon inspiration est un vif d'or et je suis un attrapeur Mais je suis un artiste, autrement dit un voleur d'idées, un arnaqueur Il n'y a qu'un pas entre devenir profanateur et diffamateur Je suis producteur éditeur, metteur en scène et acteur Auteur-compositeur, jeune entrepreneur, amateur Parfois immature mais mon armature forge mon art mature Peu de références littéraires les rappeurs remplacent les dramaturges Je ne fais pas de rap conscient, ni de rap engagé C'est facile d'aboyer quand le chat est sur sa branche Traité comme un animal encagé, enragé À l'image de ma bave ma nuit sera blanche Je n'ai pas une bête de plume ni de stylo bic Rimes inscrites sur écran tactile, ma prose est bionique Je n'suis pas un hypocrite, dans mes ego-trips,j'aime jouer les gros pitres Qui veut être reconnu pour son travail rien à battre des gros titres Je veux rester sincère jusqu'à ce que mon trajet s'achève Je me sens comme un roi sans couronne qui veut partager sa fève Tout ce que nous voyons ou croyons n'est qu'un rêve dans un rêve Dans mon univers tu peux facilement t'égarer dans un vers Couplet 3 A trop r'garder l'futur, je ne vois pas le présent passé Du rêve, de l'espoir, comment pourrais-je donc m'en passer ? Des millions de rappeurs dans la salle d'attente on est tous entassés Devant son miroir on a tous la haine comme Vincent Cassel J'veux être le meilleur, mais j'me dis parfois à quoi bon J'ai l'impression que tout à déjà été dit dans l'rap, de toute façon Comment pourrais je sortir du lot, j'ai la tête à peine sortie de l'eau J'ai mis du temps pour cet album, assez pour devenir un homme A l'heure où j'écris ces lignes ça fait déjà un an et d'mi Que j'ai stoppé l'alcool et la codéine, mais la rechute semble être si proche J'ai besoin de ma famille pour vivre et c'est réciproque A la maison ils m'ont remplacé par une chaise vide Entre rêves fantaisistes et délires cauchemardesques, tel est mon style INSOMNIA n'est rien de plus qu'un essai romanesque Mon œuvre est une fresque, ma carrière une quête Mon voyage ne fait que commencer Mon histoire est vraie, elle est juste romancé Refrain Quand j'écris je renais L'inertie prend le relai Je rap ma vie comme si j'en rêvais Et si il faut l'refaire j'le r'ferais J'ai pas besoin de regret Même quand j'essuie mes revers Quand j'écris je renais L'inertie prends le relai Je rap ma vie comme si j'en rêvais Et si il faut l'refaire j'le r'ferais Quand je gagne j'suis refait Je suis mon propre reflet