Je bâtis mon empire à la sueur de ma montre
J'ai vu ces MCs fauchés poster sur le mur de la honte.
Ils sont bloqués dans leurs temps. Quand je rap le temps s'arrête.
Ta carrière transpire sous la casquette puis tire sur la gâchette
J'ai fait pousser mon art sans graine. Mon âme est partie.
J'ai perdu 100 grammes sans dec', sans traîner la patte.
Ma tête dans le grinder, j'ai le cerveau qui s'engrène.
J'ai laissé quelques traînées de sang sur l'asphalte.
J'arrive dans ce game avec une brouette. Dans les poumons,
j'ai des trous d'boulettes, les moutons vont brouter le goudron
Ta mère la truie me nourrit au lait d'vache.
Ces PDs sont tous falsh, trop vexés quand j'les clash.
J'enfile ces Klinex en peaux humaines jusqu'à l'abdomen.
Ta musique est inhumaine, j'préfère sniffer d'la cire humaine.
Toujours dans ma ligne directrice. Mes rimes électrisent
La chaise MC sur laquelle tu es assis.
La basse tabasse, je casse l'instru.
Si tu m'invite pas dans ta baraque, je tape l'incruste.
Ta clique est sous ventoline.
L'hémoglobine dans ta rétine quand j'assassine la bande magnétique
sur fibre optique. Rimes en numérique
avec mes répliques en extra-diégétique et l'équipe dans l'générique.
Et j'mets tout dans c'putain d'disque, mon rap un putain d'vice.
Le tien ta descendance, que ce fils de putain m' suce.
Ils se disent underground mais le public en redemande.
Ici c'est l'underground de l'underground regarde comment le crowd grandit.
Quand je brandis le SM58, sceptre électrostatique.
Mon chant magnétise le champ magnétique.
Plus radio libre que tabloïd, je kick le mic cardioïde.
Coït sur coït sous corticoïdes.
6h66, c'est l'heure du vice à Mégalopolis.
En pleine forme j'écris des anaphores dans l'euphorisme.
Je suis l'aîné ingrat, type 7 de l'ennéagramme.
En casquette, en plein set je viens péter un câble.
J'suis le César des césures, Cerafat à ses heures.
J'viens rassasier Shérazade chez Sésame à 16 heures.
J' fais du bon son, celui qu'les puristes n'aiment pas.
Ils disent "Le Savoir est une Arme" mais ne dégainent même pas.
Je vais là où ces petites putes ont peur d'aller.
Je suis ce Salvador Dali, ce sale rappeur damné.
La noirceur du piano, l'encre sur le papier.
La Lune sur la table de chevet, éclairant la tâche achevée,
archivé. C'est archi vrai, je suis archi frais.
Sur le plus haut trône du monde, redoute la poussée d'Archimède.
Ça pour chiffrer, il y a du monde.
J'ai baisé le temps, cette pute a accouché d'une bombe.
J'appuie sur le détonateur, j'vais tout faire exploser à partir de maintenant.
Le Futur c'est Maintenant.
credits
from INSOMNIA,
released October 19, 2018
Ecrit par Allan GUERRET
Interprété par Allan GUERRET
Composé par Allan GUERRET, Romain CHARBOIS, Guillaume BOLLOTE
Enregistré, arrangé, mixé et masterisé par Romain CHARBOIS au studio Naimh Prod
Réalisé par Romain CHARBOIS et Allan GUERRET
Produit par 1D NTRTNMNT